Techniques biologiques de lutte contre l'érosion
Techniques biologiques de lutte contre l'érosion
Présentation Générale
Le tracé de l’autoroute au Maroc traverse des zones à relief plus ou moins accidenté, générant plusieurs talus, exposés à des forces érosives importantes. ADM s’emploie en permanence pour lutter contre l’érosion qui constitue un risque important pour la sécurité des ouvrages. Parmi les mesures entreprises et motivées par des considérations d’efficacité durable, du coût économique et d’attrait esthétique pour le paysage, ADM se sont orientés entre autres vers des solutions plus écologiques.
Dans ce contexte, un important programme de Recherche & développement confié à l’INRA, en partenariat avec GIZ, a été lancé depuis des années pour mettre au point des techniques de lutte contre l’érosion basées essentiellement sur le génie biologique et l’utilisation de la végétation locale. Des expérimentations ont été conduites sur différents sites de l’autoroute, représentatifs de chaque zone écologique traversée. Ces essais ont concerné la sélection d’espèces adaptées et bien intégrées au paysage, ainsi que le choix de techniques et de matériau à utiliser pour réussir l’implantation des végétaux et la stabilisation des talus.
La plupart des techniques testées a donné d’intéressants résultats, permettant de passer à leur utilisation à plus grande échelle, sur les talus à risques de plusieurs tronçons de l’autoroute. Parmi ces techniques, celles utilisant la paille ou le roseau travaillé artisanalement, s’avère très prometteuses, aussi bien par leur coût peu élevé, que par leur esthétique, s’intégrant parfaitement au paysage. En même temps, plusieurs espèces végétales sont choisies selon les critères suivants : adaptation aux conditions édapho-climatiques (sols et climat), résistance à l’érosion et valeur ornementale. Le semis à grande échelle des espèces sélectionnées nécessite toutefois la mise en œuvre d’un programme de multiplication de semences pour couvrir les grandes surfaces des talus.
PARTENAIRE
- La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)
- L’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)